Plancton : des “mini crevettes” au Hérel à Granville
Granville le 27/07/2024,
Au fur et à mesure de mon expérience à la pêche au filet, j’ai pu améliorer la technique. Une bonne pêche d'ailleurs bien surprenante… Mais s’agit-il vraiment de crevettes ?
Après plusieurs recherches sur la question de savoir s’il s’agit de crevettes, voici ce que l’on peut dire.
Les mysidacés ne sont pas des crevettes, bien qu'ils leur ressemblent. Les mysidacés sont des petits crustacés appartenant à l'ordre des Mysida, tandis que les crevettes appartiennent à l'ordre des Decapoda. Les deux groupes font partie du sous-embranchement des crustacés, mais ils diffèrent par plusieurs caractéristiques anatomiques et biologiques.
Les mysidacés ont un corps mince et allongé avec de longues antennes, et mesurent généralement entre 1 et 3 cm. Ils vivent principalement dans des environnements marins, mais certains se trouvent aussi en eau douce. En revanche, les crevettes sont souvent plus grandes et ont un mode de vie et une anatomie plus complexes, avec dix pattes (d'où leur nom de décapodes).
Malgré leur apparence similaire, ce sont donc des organismes distincts.
Les mysidacés, aussi appelés "crevettes Opossum" en anglais, en raison de la poche de couvée présente chez les femelles, sont des petits crustacés. Une des particularités de cet ordre est que les larves se développent à l’abri dans cette poche ventrale et ne nagent pas librement comme chez d'autres espèces aquatiques.
Morphologiquement, les mysidacés présentent des traits distinctifs : leur tête est équipée d’une paire de grands yeux écartés et de deux paires d’antennes. Le thorax, divisé en huit segments, porte des membres ramifiés, tous dissimulés sous une carapace protectrice. Leur abdomen, composé de six segments, est doté de petits appendices supplémentaires, renforçant leur capacité de mobilité.
De nombreuses espèces benthiques effectuent des migrations quotidiennes vers les couches supérieures de l’eau pour s’alimenter.
Omnivores et filtreurs, les mysidacés se nourrissent d’algues, de particules organiques en suspension et de zooplancton. Ils sont parfois élevés en laboratoire pour des études scientifiques ou utilisés en aquariophilie comme source de nourriture pour d’autres espèces.
Leur sensibilité à la pollution de l’eau en fait également des bioindicateurs précieux pour surveiller la qualité des milieux aquatiques.
On se lasse de tout, sauf d’apprendre...
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